Les oasis, véritables joyaux des régions arides et désertiques, connaissent en ce moment une renaissance inattendue grâce aux récentes pluies orageuses et inondations. Les courants torrentiels ont rempli les lits asséchés des oued et ont déversé leurs eaux bienfaitrices dans les palmeraies, redonnant vie à ces écosystèmes fragiles.

Ces crues, bien que parfois dévastatrices, ont apporté un souffle  d’espoir aux agriculteurs des oasis, qui luttent souvent contre la sécheresse et l’avancée du sable (ensablement). L’eau, source précieuse et rare dans ces régions, a irrigué les sols et nourri les palmiers dattiers et les nappes, permettant aux cultures de reprendre vie. Grâce à ces inondations, les oasis retrouvent leur éclat de jadis, assurant ainsi la survie de ce patrimoine millénaire.

Ci joint un exemple d’un puits situé dans la collectivité territoriale de Mellab, Errachidia, RDT, qui atteint une profondeur de 16 mètres et qui, jusqu’à récemment, était totalement vise. Grâce aux dernières précipitations, le puits s’est rempli progressivement, et il ne reste désormais que 2 mètres avant que l’eau n’atteigne la surface du sol. C’est un signe impressionnant et encourageant pour les habitants de la région, qui espèrent que les pluies continueront à réapprovisionner cette précieuse ressource. Mais attention la bonne gestion s’impose sinon le pendule reviendra vite à zéro

Cependant, cette abondance d’eau doit être gérée avec soin. Si elle représente un véritable atout pour les oasis, elle peut aussi provoquer des dégâts sur les infrastructures hydroagricoles et autres, les productions agricoles surtout,  et mettre en péril les habitations humaines et leur vie. Mais pour l’heure, les crues sont perçues comme un don du DIEU.